Maison d’édition J'ai lu : envoi de manuscrit & publication

Selon les indications publiées par l'éditeur, les envois de manuscrits se font par courrier postal au service des manuscrits, et non par dépôt en ligne. L'adresse postale à utiliser figure sur le site officiel de J'ai lu ; il est recommandé de la vérifier avant tout envoi, car les coordonnées peuvent évoluer. Les envois par e-mail ne sont en principe pas traités, et l'éditeur n'utilise pas de formulaire de soumission sur le site. Pour la présentation, un tapuscrit imprimé, lisible et paginé est attendu. Un corps de police standard, un interligne confortable et des marges suffisantes facilitent la lecture. L'ajout d'un bref synopsis et d'une courte note bio-bibliographique est habituel, ainsi que la mention des coordonnées complètes de l'auteur sur la page de garde. Il est préférable d'éviter les reliures rigides et les supports matériels comme les clés USB ou les CD. Les manuscrits ne sont pas renvoyés ; il convient donc de conserver un double et de ne pas envoyer d'originaux uniques. La question des formats de fichiers ne se pose qu'en cas de sollicitation ultérieure par l'éditeur. Dans ce cadre, les formats texte courants du secteur, de type. doc/. docx ou. pdf, sont généralement acceptés ; le choix exact est précisé par l'interlocuteur éditorial si le projet est retenu pour une étape suivante. Les délais de réponse sont de plusieurs mois, la fourchette la plus fréquemment évoquée allant d'environ trois à six mois, en fonction du volume des envois et des comités de lecture. L'absence de réponse après un long délai est courante dans l'édition et peut signifier que le texte n'a pas été retenu ; les retours circonstanciés ne sont pas systématiques. Pour mettre toutes les chances de son côté, il est utile de cibler la bonne collection en se référant au catalogue de J'ai lu, qui couvre notamment la littérature générale, l'imaginaire et la romance. L'adéquation au catalogue et aux lignes éditoriales est un critère déterminant. Un manuscrit complet et abouti est attendu pour la fiction longue ; les propositions incomplètes ou les textes manifestement hors ligne ont peu de chances d'être examinés. Il est aussi admis d'indiquer, le cas échéant, si le projet est envoyé simultanément à d'autres maisons. Enfin, une lettre d'accompagnement courte qui situe le texte, son genre, son public et sa singularité aide à orienter la lecture sans se substituer au manuscrit lui-même. 06/11/2025 Édition Livre France

Avis sur la maison d’édition J'ai lu

Chez J'ai lu, les retours d'auteurs publiquement accessibles décrivent globalement une maison de poche solide, dotée d'une diffusion large et d'une ligne éditoriale bien identifiée par collections, avec des nuances selon les genres. D'après les informations de l'éditeur et d'Interforum (le diffuseur-distributeur du groupe Editis), la présence en librairies généralistes et grandes surfaces culturelles est un point fort, ce que la presse professionnelle rappelle régulièrement en parlant du rôle moteur du format poche pour l'exposition en rayons. Sur ce volet, les auteurs évoquent une visibilité correcte une fois le livre en place, portée par des collections repérables et un maillage commercial robuste. Côté qualité éditoriale, les appréciations publiques mettent en avant un travail de collection cohérent : en imaginaire, " J'ai lu Imaginaire " est cité dans la presse spécialisée et sur des forums SFFF pour la tenue de son catalogue et la régularité des parutions ; en romance, " J'ai lu pour elle " apparaît comme une marque établie, appuyée par une communication communautaire (site et réseaux de la collection, interviews d'autrices) qui valorise le suivi éditorial et le positionnement des titres. Les retours soulignent un standard de poche classique : fabrication légère et papier fin, ce qui est fréquent au format de masse ; certains lecteurs et intervenants de forums le signalent comme un point perfectible, tandis que d'autres saluent la stabilité des maquettes et le repérage en rayon. La presse du livre mentionne par ailleurs des refontes de charte graphique et des relancements de collections, perçus positivement lorsqu'ils clarifient l'offre. Sur l'accompagnement, les témoignages relayés dans des interviews d'autrices de la collection romance et dans des échanges publics indiquent un encadrement éditorial présent pendant la préparation des textes et des couvertures, avec un relais marketing adapté au poche (mise en avant collection, opérations en réseau, présence en salons sélectionnés). Dans l'imaginaire et la littérature générale, les discussions sur des forums spécialisés notent un accompagnement jugé professionnel une fois le titre programmé, mais rappellent que la priorité promotionnelle peut dépendre de l'historique du livre en grand format et de la place en collection. Les auteurs signalent aussi que J'ai lu publie une part importante de textes déjà sortis ailleurs en grand format, ce qui influe sur la nature du suivi et des campagnes. Concernant la diffusion et la mise en place, les informations publiques d'Interforum et les articles de Livres Hebdo soulignent des lancements de poche planifiés et adossés à des ventes de fonds. Les retours d'auteurs et d'éditeurs invités dans la presse indiquent que la force de frappe du poche se traduit par une distribution large, avec des mises en avant conditionnées par l'actualité du titre ou de son auteur. Dans ce cadre, la vie longue du fonds est souvent citée comme un atout de J'ai lu, avec des réimpressions régulières lorsque la demande suit. Sur les délais, les sources professionnelles rappellent qu'en poche, la parution intervient le plus souvent environ un an après la sortie en grand format, parfois davantage selon les accords de droits et la programmation commerciale. Des auteurs et aspirants auteurs rapportent sur des forums comme Jeunes Écrivains ou ActuSF des attentes parfois longues pour les réponses aux envois et une sélection très restrictive hors des créneaux explicitement ouverts ; les pages " soumettre un manuscrit " de J'ai lu précisent d'ailleurs les modalités, limitées selon les collections, et avertissent de volumes importants de propositions. S'agissant de la fabrication et de la parution, les retours publics signalent des calendriers verrouillés plusieurs mois à l'avance, typiques du poche, ce qui peut allonger le temps entre acceptation et publication. Tendances générales issues de ces sources fiables : - qualité éditoriale perçue comme stable et conforme aux codes du poche, avec des collections fortes en imaginaire et en romance ; - accompagnement considéré sérieux une fois le titre programmé, plus développé en romance où la marque anime sa communauté ; - diffusion nationale robuste via Interforum, bonne présence en enseignes et en librairies, fonds actif ; - délais de passage en poche souvent proches d'un an après le grand format, et délais de réponse aux soumissions variables et parfois longs. Points d'attention récurrents : - fabrication de poche jugée perfectible par certains (papier fin, fragilité relative), contrepartie du prix public ; - promotion plus sélective, dépendante de la collection et de l'antériorité en grand format ; - portes d'entrée limitées pour les manuscrits non sollicités, avec une préférence marquée pour les textes déjà installés ou les collections qui ouvrent ponctuellement leurs soumissions. Sources utilisées : site de J'ai lu et pages de collections ; informations d'Interforum/Editis sur la diffusion ; articles de Livres Hebdo et d'Actualitté sur le marché du poche et les collections J'ai lu ; discussions publiques sur des forums spécialisés d'auteurs et de SFFF (Jeunes Écrivains, ActuSF) relatant expériences de soumission, accompagnement et visibilité.