Maison d’édition Casterman : envoi de manuscrit & publication

Casterman édite principalement de la bande dessinée et de la jeunesse, avec des comités de lecture distincts selon les genres. Les indications publiques de l'éditeur privilégient l'envoi des projets par courrier postal à l'attention du comité concerné, et déconseillent l'envoi d'originaux uniques. Les propositions spontanées par e-mail ne sont en général pas traitées, et il n'existe pas de formulaire de dépôt en ligne pour la lecture des manuscrits. L'adresse postale et les consignes à jour figurent sur les pages "Envoyer un manuscrit"/"Soumettre un projet" du site de l'éditeur ; il convient de s'y référer pour vérifier l'intitulé du service, l'adresse exacte et les éventuelles périodes de fermeture. Pour la jeunesse (albums et romans), le premier envoi se fait sous forme imprimée, au format A4 lisible, proprement agrafé ou relié simplement. Le texte intégral est apprécié pour un roman ; pour un album, une maquette imprimée ou des pages témoins en couleur peuvent accompagner le texte. L'ensemble doit comporter un titre, un résumé bref, une courte présentation de l'auteur ou des auteurs et des coordonnées complètes (nom, adresse, e-mail, téléphone) sur la première page. Les fichiers numériques ne sont pas requis au stade initial ; s'ils sont demandés après un premier examen, un fichier PDF unique est généralement le format le plus commode pour le texte et la mise en page, et des images en JPEG ou PNG pour les illustrations. Pour la bande dessinée, le comité attend habituellement un dossier papier comprenant un synopsis complet de l'histoire, une présentation des personnages et des planches finalisées en nombre suffisant pour juger du projet, souvent entre cinq et dix pages, avec éventuellement un extrait de storyboard pour la suite. Les planches doivent être envoyées sous forme d'impressions A4, en bonne qualité, sans planches originales. Là encore, les fichiers numériques ne sont transmis que si l'équipe éditoriale les sollicite ; dans ce cas, un PDF léger pour les planches et le synopsis, avec des visuels en JPEG/PNG, facilite la lecture, en évitant les liens temporaires ou les archives trop volumineuses. Les délais de réponse annoncés sont de plusieurs semaines à quelques mois. Il est courant d'attendre deux à quatre mois ; ce délai peut s'allonger selon l'affluence et les périodes éditoriales. L'éditeur ne garantit pas de réponse pour tous les envois, et l'absence de réponse après un délai raisonnable vaut refus implicite. Les manuscrits et dossiers ne sont pas retournés ; il est donc déconseillé d'expédier des pièces uniques. Les relances téléphoniques ne sont pas prises en charge, et les échanges se font uniquement si le comité souhaite poursuivre. Quelques bonnes pratiques améliorent la lisibilité du dossier. Le projet gagne à être aligné sur le catalogue et les lignes éditoriales de Casterman ; une pagination claire, une orthographe soignée et une présentation sobre sont attendues. Le contenu envoyé doit être autonome et lisible sans support numérique, avec une page de garde indiquant le genre, le public visé et l'état d'avancement. L'envoi multiple à plusieurs maisons est toléré dans le secteur, mais il est utile de le préciser dans la note de présentation. En cas de demande ultérieure de fichiers, un PDF nommé avec le titre du projet et le nom des auteurs, de taille modérée, facilite le traitement. Enfin, il est recommandé de vérifier avant l'expédition les consignes actualisées sur le site de Casterman, les coordonnées postales et les périodes d'accueil des projets. 06/11/2025 Édition Livre France

Avis sur la maison d’édition Casterman

Dans la bande dessinée et la jeunesse, Casterman est souvent décrit comme une maison exigeante et solide, avec une fabrication soignée et des ouvrages bien suivis, un point relevé de longue date par la presse spécialisée à l'occasion de lancements majeurs (ActuaBD, Bodoï, Livres Hebdo). Les collections et labels historiques, comme KSTR pour des voix contemporaines, sont régulièrement mis en avant par des auteurs en entretien pour la qualité du dialogue éditorial, l'accompagnement sur le récit et le rythme, et un suivi jugé professionnel au moment des relectures et de la mise en forme (entretiens auteur·rices publiés sur ActuaBD et Bodoï). Des débats ponctuels existent toutefois sur la qualité de certaines rééditions ou tirages précis, notamment autour de colorimétries, papiers ou reliures discutés par des lecteurs et quelques auteurs sur les forums de BDGest et ActuaBD lors de mises à jour d'albums emblématiques, signe que la fabrication peut varier selon les séries et les périodes. Côté accompagnement et promotion, les retours recensés dans la presse BD convergent sur un investissement fort quand la maison croit au projet, avec un travail de relations presse et de mise en avant en librairie bien huilé pour les têtes d'affiche ou les relances de grandes séries (exemples largement couverts par Livres Hebdo et ActuaBD lors du retour de Corto Maltese). Des témoignages plus nuancés circulent sur les forums spécialisés à propos de titres de milieu de catalogue, où l'accompagnement peut paraître plus discret quand la concurrence interne est importante, un constat fréquent dans les grands groupes selon les bilans sectoriels des États Généraux de la BD sur les relations auteurs/éditeurs. Sur la diffusion, le réseau adossé au groupe Flammarion/Madrigall constitue un atout mentionné par l'éditeur lui-même et par la presse du livre, avec une présence large en librairies généralistes et spécialisées et des mises en place substantielles pour les lancements importants (sites de Casterman, Livres Hebdo). Cette force de frappe assure une bonne visibilité des ouvrages portés, mais peut créer un effet d'écrasement pour des sorties plus petites, un point régulièrement relevé dans les discussions d'auteurs et de libraires sur BDGest et ActuaBD. Sur les délais, les indications publiées par Casterman précisent que l'afflux de propositions allonge les temps de lecture et qu'une réponse n'est pas systématique en cas de refus, ce que confirment des retours d'expérience sur les forums de bande dessinée à propos des soumissions non sollicitées. Pour la fabrication et la parution, les auteurs interrogés par la presse spécialisée évoquent des calendriers préparés longtemps en amont, avec des plannings serrés autour des fenêtres commerciales clés, ce qui peut retarder un album si la maison vise une sortie plus porteuse (entretiens sur ActuaBD/Bodoï). Les réimpressions après succès peuvent, elles, occasionner des ruptures temporaires avant remise à disposition, un phénomène décrit dans les articles de Livres Hebdo et ActuaBD lors de fortes demandes sur des titres de premier plan. De manière générale, les tendances publiques font ressortir une qualité éditoriale reconnue et un accompagnement jugé professionnel, une diffusion robuste grâce au réseau du groupe, et des points d'attention autour de la hiérarchisation des priorités en promotion, de la variabilité de certaines fabrications et des délais de réponse aux projets, selon les sources ouvertes consultables (site Casterman, Livres Hebdo, ActuaBD, Bodoï, forums BDGest).